Les faits
Dans la nuit du 29 au 30 septembre 2017, plusieurs bonbonnes de gaz ont été découvertes dans le hall et à l’extérieur d’un immeuble du 16e arrondissement de Paris, dans le secteur de la porte d’Auteuil.
Alerté par des bruits et par une forte odeur d’hydrocarbures, un résident est sorti de chez lui vers 4h30 et a vu des bonbonnes dans le hall de son immeuble ; il alerte les secours, ferme les bonbonnes de gaz et les sort de la résidence.
Des traces d’hydrocarbures ont été retrouvées autour des bonbonnes ainsi qu’un téléphone portable relié à des fils s’apparentant à « un dispositif de mise à feu ».
Le téléphone aurait reçu trois appels cette nuit-là mais l’explosion n’a pas eu lieu. Dans leur rapport, les experts ont noté que les deux fils conducteurs ont probablement légèrement bougé, empêchant ainsi la création d’une étincelle. Autre explication avancée : le contact avec l’essence a pu créer un court-circuit. Sans cela, la déflagration aurait été telle que l’immeuble « aurait été intégralement détruit »
Procédure judiciaire
Le parquet de Paris a ouvert une enquête antiterroriste après la découverte de bonbonnes de gaz dans le hall et à l’extérieur d’un immeuble parisien, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 septembre.
Trois personnes ont été mises en examen pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste.
Pour plus d’informations :
https://www.20minutes.fr/justice/2257419-20180419-paris-etrange-tentative-attentat-bonbonnes-16e-livre-tous-secrets
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/les-dessous-d-un-attentat-rate_2000265.html