Le 7 juillet 2005 matin, au lendemain de l’attribution à Londres de l’organisation des Jeux Olympiques d’été de 2012, le centre de la capitale britannique fut frappé par une série de quatre attentats suicides.
Trois des explosions eurent lieu dans différentes rames du métro londonien entre 8h50 et 8h51 (7h51 GTM) : l’une à Liverpool Street, l’autre entre King’s Cross et Russell Square, et la troisième au moment où une rame de métro arrivait à la station Edgware Road.
Une quatrième bombe explosa à Tavistock Square à 9h47 (8h47 GTM), à bord d’un des fameux bus impériaux londoniens.
Ces explosions causèrent la mort de 56 personnes (dont celle des quatre terroristes) et firent près de 700 blessés. Parmi les victimes figure un jeune ingénieur français de 24 ans, Ihab Slimane, venu étudier l’anglais à Londres. Son nom, comme celui des 52 autres victimes, figure dorénavant sur le mémorial instauré à Hyde Park en 2009.
La police identifia rapidement les kamikazes : il s’agissait de quatre jeunes britanniques d’origine pakistanaise qui avaient caché des explosifs dans leurs sacs à dos. Quelques mois plus tard, le groupe terroriste Al-Qaida revendiqua l’attentat. La police britannique arrêta par la suite 4 ressortissants britanniques pour leur implication dans la série d’attentats.
Pour plus d’informations et notamment des témoignages de victimes, nous vous invitons à consulter ce document interactif créé par The Guardian à partir des éléments révélés par l’enquête du Coroner Lady Justice Hallett : http://www.theguardian.com/uk/interactive/2010/oct/20/july7-bombing-inquest-aldgate
Par ailleurs, le 21 Juillet 2005, soit deux semaines après les attentats du 7 Juillet, les transports publics londoniens furent à nouveaux la cible d’attentats. Entre 12h26 et 13h30, quatre bombes à faibles puissance explosèrent : l’une dans la station de Sherpherd’s Bush, la deuxième à Oval, la troisième à Warren Street et la quatrième à bord d’un bus à Hackney. Par chance, seuls les détonateurs explosèrent, ne faisant aucune victime. Les quatre auteurs de ces attentats ratés furent jugés en 2007 et condamnés à la prison à perpétuité par la justice britannique.