Vers 19 heures (21 heures en France), un homme actionne sa ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, au passage de deux gendarmes mobiles français.
Le kamikaze meurt dans l’explosion qui blesse les deux gendarmes mobiles et une Mauritanienne, plus légèrement atteinte, à l’intérieur de son véhicule.
Ce premier attentat-suicide perpétré sur le sol mauritanien survient trois jours après l’investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, le vainqueur de l’élection présidentielle de juillet 2009 qui avait mis l’accent sur la lutte contre le terrorisme.
La revendication
Le 18 août 2009, l’organisation terroriste Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) revendique l’attentat-suicide via un communiqué sur Internet.
L’organisation terroriste y joint l’identité et la photo du kamikaze, Abu Obeida Musa al-Basru. Ce djihadiste Mauritanien d’une vingtaine d’années était recherché par les forces de sécurité.
Quelques semaines avant les faits, un Américain avait été assassiné dans la capitale.
Enfin, le fait que la France ait été visée ne fait aucun doute et renvoie au douloureux assassinat de 4 Français, survenu dans le pays, deux ans auparavant.