Solidarité avec les victimes de l’attentat de Copenhague !

denmark-406180_960_720.jpg

drapeau danois_150Dimanche 14 février 2016 –

Solidarité avec les victimes de l’attentat de Copenhague !

L’AfVT apporte toute sa solidarité et son soutien en ces jours de commémorations aux familles et aux proches des victimes décédées lors de ces attaques terroristes ainsi qu’aux blessés et aux rescapés, victimes également du terrorisme.

Aujourd’hui, une marche citoyenne s’est déroulée à Copenhague reliant les deux sites qui ont été attaqués il y a un an, le 14 et le 15 février.

Il y a un an, les 14 et 15 février, le Danemark était frappé pour la première fois sur son sol par une attaque terroriste contre deux lieux hautement symboliques en miroir des attentats perpétrés à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015.

RAPPEL DES FAITS

Le samedi 14 février, dans l’après-midi, une trentaine de participants étaient en réunion au centre culturel Krudttønden.

Les organisateurs tenaient notamment à rendre hommage aux victimes de l’attentat survenu contre le siège du journal satirique « Charlie Hebdo » un mois auparavant, le 7 janvier 2015, à Paris.

Parmi les participants figuraient notamment Inna SHEVCHENKO, cofondatrice du mouvement féministe FEMEN, Niels IVAR LARSEN, éditorialiste du quotidien danois « Dagbladet Information », Finn NØRGAARD, réalisateur et producteur danois, et Son Excellence François ZIMERAY, ambassadeur français au Danemark, seul officiel présent. 

Ce dernier avait tenu, après l’élan de solidarité exprimé par le peuple danois vis-à-vis de la France après les attaques terroristes de janvier 2015, à assister à cette table ronde intitulée : « Art, blasphème et liberté d’expression, jusqu’où peut-on aller ? ». 

Au programme : « Y-a-t-il des limites ? Doit-on mettre sa vie en danger ? (…) Avons-nous le droit d’être blasphématoire ? Et est-ce que nous osons l’être après l’attentat contre Charlie Hebdo ? ».

Vers 15h30, un homme muni d’un fusil automatique s’est approché de l’entrée principale du café et a ouvert le feu en direction de l’auditoire. La riposte des agents de police a permis de limiter la portée des tirs dont les conséquences auraient été dramatiques car des projectiles ont traversé la porte de la salle.

Avant de prendre la fuite, le terroriste a abattu Finn NØRGAARD, 55 ans, qui participait au débat, est tué devant le café alors qu’il tentait de fuir.

Les rescapés de l’auditoire n’ont dû leur vie sauve qu’à l’intervention de la police qui a permis de mettre en fuite le terroriste. Trois agents de police ont été blessés au cours de l’attaque.

Vers 1 heure du matin, une seconde fusillade a éclaté devant la grande synagogue de Copenhague, située dans le quartier de Krystalgade.

Dan UZAN, 38 ans, est abattu d’une balle dans la tête alors qu’il assurait, en tant que volontaire, la protection de la synagogue pendant le déroulement d’une Bar-Mitsvah réunissant environ 80 personnes. Deux agents de police en charge de la sécurité de la synagogue ont été blessés aux bras et aux jambes lors des tirs. L’assaillant parvient de nouveau à prendre la fuite.

Vers 5 heures du matin, le suspect fait face à la police danoise alors qu’il rejoignait son appartement placé sous surveillance. Les services de police venaient en effet d’identifier Omar Abdel Hamid El-Hussein, jeune Danois d’origine palestinienne âgé de 22 ans, comme étant l’auteur présumé des deux attaques. Ce dernier, armé et déterminé, ouvre le feu sur les agents de police avant d’être finalement abattu.

Omar Abdel Hamid El-Hussein se serait radicalisé en prison. L’enquête aurait par ailleurs établi qu’il était en contact avec Daech et qu’il avait, également, prêté allégeance à al-Baghdadi quelques jours avant l’attentat.

Les attentats de Copenhague font tragiquement écho aux évènements de janvier 2015 à Paris, les assaillants ayant démontré une logique et un mode opératoire analogue. La stratégie des terroristes était de frapper plusieurs cibles, symboles de la liberté d’expression et la communauté juive en un temps restreint afin de susciter la confusion au sein des services de police et un fort sentiment d’insécurité parmi la population civile.

Contact Presse : Aline Le Bail-Kremer, 06 73 06 99 74

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *