Marie DEDIEU, expatriée française, a été enlevée dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2011 à son domicile situé sur l’île de Manda dans l’archipel de Lamu, au Kenya, probablement par des insurgés islamistes somaliens.
Elle a ensuite été amenée et retenue en otage dans le village de RAS KAMBONI, puis dans une localité voisine toujours dans la région de Jubbada Hoose.
Si les circonstances exactes de son décès sont inconnues, Marie DEDIEU, tétraplégique et atteinte d’un cancer, devait suivre un traitement lourd et régulier sans lequel elle n’avait aucune chance de survivre.
Son décès est annoncé officiellement par le gouvernement français le 19 octobre 2011 qui a immédiatement demandé le rapatriement du corps. Mais selon une information confirmée par le Ministre de la Défense, les ravisseurs ont réclamé de monnayer la restitution de la dépouille.
Suite à l’enlèvement, l’aviation kényane a pilonné certains bastions des rebelles islamistes dans le sud de la Somalie. Ces derniers sont accusés d’être à l’origine de trois autres enlèvements d’Européennes au Kénya : la Britannique Judith Tebbutt, libérée en mars 2012, et les Espagnoles Montserrat Serra Ridao et Blanca Thiébaut, libérées le 18 juillet 2013 après vingt et un mois de captivité en Somalie.
Un an après son enlèvement, Marie Dedieu a été honorée le 19 septembre 2012 lors de l’Hommage national aux victimes du terrorisme qui a eu lieu à l’Hôtel National des Invalides, présidé par le Président François Hollande, et organisé à l’initiative de l’AfVT.org et de la Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs (FENVAC). Marie-Pierre Macia, qui a rendu hommage à Marei Dedieu au nom des proches et amis, a demandé au Président de la République que « des enquêtes officielles soient ouvertes en France, au Kénya et en Somalie« .