Vincent DELORY et Antoine de LEOCOUR avaient 25 ans lorsqu’ils ont été enlevés par Aqmi à Niamey, la capitale du Niger. Ils ont été tués lors d’une opération militaire de sauvetage franco-nigérienne au Mali le 8 janvier 2011.
Un an plus tard, leurs familles et leurs amis ne connaissent toujours pas les circonstances exactes de leur mort que les magistrats antiterroristes saisis de l’affaire tentent d’éclaircir à ce jour.
« Nous souhaitons leur rendre un hommage à la hauteur du drame qui les a frappé eux, leurs familles, leurs amis et même toute une population. Faire du bruit pour se faire entendre afin que personne n’oublie ces deux innocents qui sont devenus, malgré eux, un symbole de la lutte contre le terrorisme», appellent leurs proches.
Le 8 janvier 2012, à 12h, à Linselles (59), la commune d’où étaient originaires Vincent DELORY et Antoine de LEOCOUR, après la fin de la cérémonie officielle au cimetière, des proches des deux jeunes français répondront aux questions des journalistes.
Contacts :
M. Guillaume DENOIX de SAINT MARC,
directeur général et porte parole de l’AfVT.org
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Rappel des faits
Le 7 janvier 2011, Vincent DELORY rejoint son ami d’enfance Antoine de LEOCOUR humanitaire à Niamey. Antoine doit se marier la semaine suivante avec une Nigérienne et Vincent est venu assister à cet heureux événement. Ils se rendent au café « Le Toulousain » pour attendre l’arrivée d’un autre ami français. C’est là que Vincent et Antoine sont enlevés par le groupe terroriste AQMI (Al Qaida au Maghreb islamique).
Très vite, les forces nigériennes tentent d’intervenir pour empêcher les ravisseurs de fuir vers le Mali. Elles sont ensuite rejointes par les forces spéciales de l’armée française.
Au matin du 8 janvier 2011, l’armée française décide d’intervenir pour stopper la fuite des terroristes. A l’issue d’un assaut d’une violence atroce, les corps de Vincent et Antoine sont retrouvés sans vie. La plupart des terroristes réussissent à s’enfuir. Antoine a été exécuté d’une balle dans la tête par les terroristes. Le corps de Vincent est retrouvé en grande partie carbonisé. Les circonstances et les causes exactes de son décès ne sont toujours pas connues.
Des gendarmes nigériens ont également trouvé la mort lors de l’opération.
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