Détournement du vol Air France Tel-Aviv-Paris
Le vol Air France 139, un Airbus A300 assurant la liaison Tel-Aviv/Paris, décolle de son escale à Athènes, en direction de Paris. Il transporte 257 passagers dont 12 membres d’équipage.
Peu de temps après le décollage, le vol est détourné par quatre terroristes : deux palestiniens du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et deux allemands de la Fraction Armée Rouge (RAF), aussi connue sous le nom de Bande à Baader. Après avoir pris le contrôle de l’avion, les terroristes forcent l’équipage à se diriger vers la Libye, où ils stationnent pendant 7 heures pour se réapprovisionner en carburant, avant d’atterrir à l’aéroport international d’Entebbe en Ouganda.
À Entebbe, les quatre preneurs d’otages sont rejoints par trois autres terroristes et obtiennent le soutien des forces pro-palestiniennes et du président ougandais, Idi Amin DADA.
Les ravisseurs finissent par déplacer les otages vers le hall de transit du vieux terminal de l’aéroport et exigent la libération de 53 palestiniens, dont 40 sont emprisonnés en Israël.
Parmi les otages, 148 sont relâchés par les terroristes qui ne gardent que les passagers qu’ils identifient comme étant israéliens et/ou de confession juive. C’est ainsi que de nombreux otages français sont retenus dans l’avion.
L’équipage mené par le commandant de bord français Michel BACOS* refuse d’abandonner les otages et décide de rester à leurs côtés.
Dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976, alors que le gouvernement israélien avait laissé croire qu’il acceptait de négocier, les forces militaires israéliennes mènent un raid connu sous le nom « Opération Entebbe » ou « Opération Thunderbolt ».
L’opération militaire dure une trentaine de minutes et permet de secourir 102 otages.
Les 7 terroristes sont tous abattus, une quarantaine de soldats ougandais sont également tués, tout comme 3 otages et l’officier israélien qui mena l’assaut, le Lieutenant-Colonel Jonathan NETANYAHOU.
* Michel BACOS sera décoré par Israël pour son acte de bravoure.