Guillaume DENOIX de SAINT MARC, directeur général et porte-parole de l’AfVT.org, déclare :
« Nous ne pouvons qu’approuver ce rétablissement du droit face à la tentative d’instrumentalisation politique d’une distinction officielle. Les actes criminels de Georges Ibrahim ABDALLAH ne justifient aucune forme d’hommage public venant d’un élu de la république.
Présenter M. ABDALLAH comme un prisonnier politique relève de la désinformation, et le Tribunal ne s’y est pas trompé.
Nous avons le même cas de figure avec les collectifs de soutien aux prisonniers basques qui présentent leurs chefs détenus en France comme des prisonniers politiques.
Le 14 juin dernier, les élus français ont défilé à Bayonne pour réclamer la libération anticipée de Juan Ibon FERNANDEZ IRADI, atteint de sclérose en plaques. Ce membre important d’ETA a été condamné pour de nombreux actes criminels, notamment pour avoir atteint de 9 balles un gendarme français. Or, ce gendarme souffre lui aussi de graves problèmes médicaux…
Les élus de la république ont un devoir d’exemplarité. Leur rôle n’est pas de soutenir des individus comme ABDALLAH et FERNANDEZ IRADI, incarcérés tous deux à Lannemezan et bénéficiant des mêmes réseaux de soutien.
La décision du Tribunal administratif de Montreuil représente donc à nos yeux un acte très important car elle fait office de jurisprudence. Cet outil nous permettra de nous opposer avec encore plus de fermeté au détournement de la mémoire. »