Sans esprit de vengeance, et avec une grande confiance en nos institutions, nous attendons qu’Abdallah Senoussi comparaisse enfin devant un tribunal et soit jugé pour répondre de l’attentat contre le DC10 d’UTA.
M. Guillaume Denoix de Saint Marc, président de l’association des Familles de l’Attentat du DC10 d’UTA et directeur général de l’Association française des Victimes du Terrorisme – AfVT.org déclare :
« Nous demandons à la France et à la Libye de mettre en place une collaboration judiciaire et diplomatique, efficace afin que les conditions d’un procès pénal équitable soient réunies, permettant aux 1 625 parents des 170 victimes d’y participer. Dès aujourd’hui, nous mandatons nos avocats à agir en ce sens, en France et en Libye. »
« Nous voulons avant tout démontrer que le droit et la solidarité entre les victimes, peuvent triompher de la barbarie et du terrorisme »,
Les familles des victimes espèrent aussi que les cinq autres libyens, reconnus coupables et condamnés par le TGI de Paris, seront également rattrapés par la justice. Les mandats d’arrêt internationaux émis par la France en 1999 sont valables jusqu’en 2019.
RAPPEL DES FAITS : L’attentat contre le DC10 de l’UTA est l’acte terroriste le plus meurtrier perpétré contre la France. Les 170 passagers et membres d’équipage ont trouvé la mort suite à l’explosion de l’avion le 19 septembre 1989 à 14h59, heure française. Les victimes étaient de 18 nationalités : 54 Français, 48 ressortissants de la République du Congo, 25 Tchadiens, 9 Italiens, 8 ressortissants des USA, 5 Camerounais, 4 ressortissants du Royaume-Uni, 3 ressortissants de République Démocratique du Congo, 3 Canadiens, 2 Centre-Africains, 2 Maliens, 2 Suisses, 1 Algérien, 1 Belge, 1 Bolivien, 1 Grec, 1 Marocain et 1 Sénégalais.
Depuis l’attentat, les familles n’ont cessé leur combat pour la justice et la mémoire :
Après deux ans d’une difficile négociation, leur association a obtenu en janvier 2004, la reconnaissance de l’implication de la Libye et une indemnisation pour les familles des 170 victimes.
Un mémorial a été érigé au Niger, dans le désert du Ténéré, là où l’avion s’est écrasé.
L’association a aussi construit un mémorial à N’Djamena dernière escale du DC 10 et a réhabilité celui de Brazzaville, ville de départ du vol.
Contacts :
M Guillaume DENOIX de SAINT MARC
Fils de Jean-Henri, tué dans l’attentat
+33 6 61 11 96 54 – gsaintmarc@afvt.org