Le 22 février 2009, un attentat a visé 54 jeunes Français et leurs accompagnateurs.
Les personnes mises en cause sont de nationalité égyptienne et palestinienne, mais aussi et surtout française, belge et britannique.
Pour les victimes de l’attentat du Caire, la tuerie au Bataclan résonne comme un cauchemar qui se répète car elles avaient connaissance, depuis 2010, d’un projet d’attentat contre la salle de spectacle, de ses motivations et des modalités de sa préparation en Belgique.
Durant sept ans, les familles des victimes du Caire ont lu et étudié les pièces judiciaires. C’est pourquoi elles n’ont eu de cesse d’alerter et d’interroger les juges sur la filière belge dont les membres étaient actifs dès l’année 2010.
Aujourd’hui, comme hier, les familles s’interrogent sur le rôle de Farouk Ben Abbes, interpellé au début de l’enquête puis mis hors de cause, alors qu’il fréquentait assidûment au Caire, Fabien Clain, celui-là même qui a revendiqué les massacres du 13 Novembre.
Les familles s’interrogent sur la manière dont le projet d’attentat contre le Bataclan, imputé à Farouk Ben Abbes, a été pris en considération par les autorités.
Le 13 novembre 2015, les menaces répétées contre la salle du Bataclan sont devenues une terrible réalité et imposent de répondre aux questions posées par les familles des victimes de l’attentat du Caire.
Ces dernières et leurs avocats feront le point sur le dossier judiciaire de l’attentat du Caire et convient les journalistes à une conférence de presse qui se tiendra
le lundi 22 février 2016, sept ans après l’attentat du Caire
à 16h00, Pavillon des fêtes, Place de Verdun, à Levallois-Perret
Cette conférence de presse sera suivie d’un hommage à Cécile Vannier, décédée, et aux jeunes victimes blessées ou touchées dans l’attentat du Caire.