MAROC- Attentat de Casablanca

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Casablanca a été frappée par une série de 5 attentats-suicides dans plusieurs endroits de la ville : deux restaurants particulièrement fréquentés par des étrangers, l’hôtel Farah, le Cercle de l’Alliance Israélite et un cimetière juif abandonné de l’ancienne médina. Les terroristes étaient douze kamikazes âgés entre 20 et 25 ans.

Les victimes

C’est au restaurant « La Casa de España » que l’on dénombre le plus grand nombre de victimes, vingt-deux au total. En effet, deux kamikazes ont pu accéder à l’intérieur du restaurant en égorgeant le portier marocain. Les terroristes ont ensuite actionné leur bombe à quelques secondes d’intervalle, la deuxième explosion emportant avec elle les survivants de la première.

Au total, 33 personnes ont été tuées, dont 3 Français, et une centaine d’autres blessés.

Suite à cet attentat dans lequel elle a perdu son mari et son fils, Soad ELKHAMMAL a décidé de fonder l’AMVT (Association Marocaine des Victimes du Terrorisme) pour témoigner dans les écoles marocaines et soutenir les victimes du terrorisme au Maroc.

L’enquête

Le commando était initialement constitué de quatorze kamikazes, mais deux d’entre eux ont renoncé juste avant de passer à l’acte.

Tous les terroristes impliqués dans cette série d’attaques coordonnées sont issus d’un bidonville de Sidi Moumen, quartier sensible de la périphérie de Casablanca et terrain privilégié des prédicateurs salafistes.

Le 19 août 2003, la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca a statué en première audience. Elle a rendu son verdict à l’encontre des 87 accusés, suspectés d’appartenir à la Salafia Jihadia, mouvement islamiste marocain en relation au moment des faits avec le Groupe Islamique Combattant Marocain (GICM).

À l’issue de ce procès, les deux kamikazes qui n’avaient pas actionné leur bombe ont été condamnés à la peine capitale, tout comme Hassan Taousi, considéré comme un chef de réseau du GICM. Des condamnations allant jusqu’à 30 ans de prison ont été prononcées contre le reste des accusés.

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A propos de l’AFVT

La vocation de l’Association française des Victimes du Terrorisme est d’agir au plus près des victimes du terrorisme pour accompagner leur travail de guérison, de reconnaissance, de vérité, de deuil et de mémoire tout en soutenant la lutte contre la banalisation de la violence et la barbarie.


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