Attentat de la rue de Rennes à Paris (France)
Ce jour-là, à proximité de la FNAC Montparnasse, une bombe explose devant le magasin Tati, sité à l’angle de la rue de Rennes, dans le VIe arrondissement de Paris.
L’engin explosif se trouvait dans une poubelle municipale fixée au sol sur le trottoir, à moins de trois mètres des vitrines.
Les victimes
L’explosion provoque la mort de 7 personnes :
– René BASTONG
– Audrey BENGHOZI
– Claudie BERAL
– Amil MAMADALI
– Linda MEDIONI LAJUS
– Micheline PEYRAT
– Moktar TAHIRALI.
55 personnes ont également été blessées, parmi lesquelles Colette BONNIVARD, dont le témoignage publié en 1987 par Filipacchi, « La Vie Explosée », constitue l’un des premiers récits écrits par une victime française du terrorisme.
Pour écouter un extrait d’un entretien audio avec Colette BONNIVARD, cliquer ici.
La revendication
Cet attentat s’inscrit dans la vague d’actions terroristes commises sur le territoire français entre décembre 1985 et septembre 1986 par des membres du Hezbollah.
L’attentat de la rue de Rennes a été revendiqué par le « Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient », une entité créée par le Hezbollah qui réclamait la libération du terroriste Georges Ibrahim ABDALLAH, à l’origine d’une autre organisation terroriste, les F.A.R.L. (Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise).
Le chef du commando terroriste responsable de cette campagne d’attentats, Fouad ALI SALAH, a été arrêté en mars 1987.
Le 14 avril 1992, Fouad ALI SALAH, est reconnu coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de dix-huit ans.