ETAPE N°2 : OUED TIJEKHT / JEBEL EL OTFAL : 30,7 km
8 avril 2013, départ de la seconde étape.
Après avoir parcouru une large piste en ligne droite pendant 7 km, Camille et Nassim se retrouvent face à un premier jebel. Ils n’ont pas d’autre choix que de suivre la longue file de coureurs qui se déploie devant eux.
Le paysage se modifie, les petites dunes (surnommées « dunettes » par les organisateurs) se font plus espacées, et le sol devient caillouteux.
Premier point de contrôle : Camille constate qu’elle souffre d’une ampoule. Nassim lui conseille de se faire soigner par le personnel médical, ce qui prend quelques minutes.
Le parcours commence à se durcir car il faut à présent escalader certaines crêtes et redescendre de l’autre côté. Les pieds commencent à souffrir mais les coureurs en prennent plein les yeux : dunes, djebels et oasis… le jeu en vaut la chandelle !
Deuxième point de contrôle : Camille et Nassim doivent se ravitailler en eau car leurs bidons sont vides !
Le plus dur est à venir avec la montée du jebel El Otfal : le marathon se transforme en escalade de haute montagne avec les difficultés et les précautions que cela implique. Camille et Nassim doivent se concentrer sur chaque foulée car le moindre faux pas peut les faire glisser et dévaler la pente. Une cordée est ainsi installée pour escalader ce rocher impressionnant. La descente est longue et se pratique sur un sol caillouteux.
Il ne reste plus à nos deux coureurs qu’à parcourir quelques kilomètres au milieu des dunes pour terminer cette étape : un moyen de se défouler un peu après 26 kilomètres éprouvants.
Une fois arrivée au point de contrôle, Camille goûte aux premiers soins de l’antenne médicale. Ses pieds sont rougis à force d’être traités avec une solution désinfectante à base d’éosine ! Camille a hâte de prendre une douche, mais l’eau étant restreinte, c’est grâce à de simples gants de toilette à usage unique qu’elle se rafraîchira un peu.
Ainsi, la gestion de la fatigue prend vite le pas sur la recherche de confort.
Bilan de cette deuxième étape : l’ascension du rocher a provoqué quelques abandons.
De plus, cette année, la gestion de l’eau est très rigoureuse : la température frôlant les 54 degrés, 12 litres d’eau sont consommés par jour et par personne !
Le journal de bord de la course est publié sur le site de l’AfVT.org du 15 juillet au 5 août 2013.