Conférence de presse (Ghislaine Dupont et Claude Verlon)

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logo_Ghislaine+Claude-fond-blancConférence de presse organisée par l’Association des Amis de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon

À l’invitation de l’Association des Amis de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, membre de l’AfVT.org, l’Association française des Victimes du Terrorisme (AfVT.org) a apporté son soutien aux proches et aux familles des deux journalistes, assassinés à Kidal (Mali), le 2 novembre 2013.

Afin de commémorer ce triste anniversaire, deux années, jour pour jour après les faits, une nouvelle conférence de presse s’est tenue afin de donner une voix aux victimes et de sensibiliser l’opinion sur plusieurs points :

– Après avoir été instruit par le juge Marc TRÉVIDIC, le dossier a été confié à autre juge du pôle anti-terroriste. Malgré plusieurs commissions rogatoires portant notamment sur les transcriptions des écoutes téléphoniques des portables retrouvés dans le véhicule des ravisseurs, il n’y a pas eu de retour satisfaisant en termes d’informations.

– L’insécurité à Kidal ainsi que le contexte politique local rendent très difficile la mise en place d’une vraie coopération judiciaire entre la France et le Mali.

– Dans ce dossier, comme dans d’autres affaires de terrorisme, le juge d’instruction se heurte aux informations classées « Secret Défense » malgré les promesses qui sont faites aux familles d’avoir accès en toute transparence à tous les éléments permettant de faire émerger la vérité.

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(c) AfVT.org

Pierre-Yves SCHNEIDER, Marie-Solange POINSOT (la mère de Ghislaine DUPONT), aux côtés de Laurence LACOUR, de l’avocat Maître Thomas DELTOMBE et de la sœur de Claude VERLON ont animé cette conférence de presse.

Stéphane LACOMBE a brièvement pris la parole pour rappeler le soutien et la position de l’Association française des Victimes du Terrorisme (AfVT.org) :

« Dans les affaires de terrorisme, particulièrement celles qui voient des Français frappés à l’étranger, notre Association sait combien il est douloureux pour les familles de se voir opposer le Secret Défense alors qu’elles ne cherchent qu’à comprendre les faits. Les plus hautes autorités, lorsqu’elles engagent la parole de la République, ne peuvent se soustraire à l’exigence d’accès à la vérité et à la justice. Cette exigence n’est pas négociable dans la mesure où elle constitue le socle de notre État de droit. Il est important que des associations comme les nôtres continuent de se faire entendre car cette posture qui consiste à infantiliser les victimes n’est plus tenable. À terme, la République se trouve affaiblie par l’oubli des victimes, les promesses non tenues. Les victimes sont des citoyens comme les autres qui sont tout à fait en mesure de comprendre et d’accepter la vérité, aussi douloureuse et tragique soit-elle. »

Pierre-Yves SCHNEIDER a, de son côté, plaidé pour un minimum de visibilité sur le calendrier de l’enquête, une forme d’échéancier qui aurait valeur d’engagement, afin de prendre en compte la temporalité des victimes.

Pour télécharger le fichier PDF de l’interview accordée par Pierre-Yves SCHNEIDER, porte-parole de l’Association des Amis de Ghislaine DUPONT et de Claude VERLON, cliquer ici.

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